mercredi 1 juillet 2009

G comme Grendel




Il n’y a pas assez de mots dans le dictionnaire pour décrire à quel point les comics de Matt Wagner —et plus particulièrement, ses histoires de Grendel— comptent pour moi. Ils ont eu une énorme influence sur mon propre travail et la façon dont j’écris et je dessine mes bd. J’avais environ 16 ans quand je suis tombé par hasard sur un exemplaire de son roman graphique Grendel : Devil by the Deed au comic-shop du coin à Tucson (Arizona), et j’en suis devenu accro. A l’époque je commençais à me désintéresser un peu des comics, et je cherchais quelque chose de différent… quelque chose qui ne parlait pas de types en capes et collants qui démolissaient des immeubles en tapant sur d'autres types en capes et collants. Grendel, l’histoire du machiavélique assassin Hunter Rose et son Némésis, le sanguinaire homme-loup Argent The Wolf, a immédiatement ravivé mon intérêt pour les comics.
Rose, le protagoniste (et méchant) de l’histoire, est un romancier à succès de la haute société New Yorkaise qui se transforme en chef incontesté de la pègre la nuit venue. Craint par la police comme par les criminels, le ténébreux tueur à gages Grendel se sert de son intelligence hors du commun et sa curieuse arme de prédilection, une lance à double lame, pour défier son adversaire aux griffes acérées, le maudit, immortel loup-garou Argent.
Après avoir terminé la lecture de cette première histoire de Grendel, j’ai remué ciel et terre pour compléter ma collection. J’ai réussi à mettre la main sur les trois premiers numéros en noir et blanc, ainsi que la toute première apparition du personnage dans Comico Primer. Ensuite, j’ai découvert les autres albums de Matt, dont Mage, The Demon, Batman, et Sandman Mystery Theatre. Mais j’en reparlerai sous peu. A suivre !

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